Jours de fermetures : la Direction impose deux jours fermés sur six !!
Avant d'entrer dans le vif du sujet, il faut avoir à l'esprit l'accord sur la réduction du temps de travail (tapez protocole d'accord sur la réduction du temps de travail sur l'intranet)
Cet accord prévoit que les salariés du Fonds doivent travailler 210 jours par an (maintenant 211 avec la journée de solidarité envers les personnes âgées).
Après divers calculs, l'entreprise et les organisations syndicales doivent négocier le placement de six jours :
- soit en fermeture de bureau (jours imposés) ;
- soit en jours volant (jours à prendre au choix du salarié) ;
- soit en faisant un mixte.
Les syndicats ont fait des propositions qui, sur le fond, sont quasiment similaire en proposant de placer majoritairement des jours de fermeture de bureau afin d'obtenir des ponts évitant ainsi l'engorgement des demandes et le casse-tête des managers à accorder tels ponts à tels salariés.
Lors de la négociation, la Direction a indiqué vouloir deux jours de fermetures (30 avril et 24 décembre) pour quatre jours à placer librement sans discussion possible.
Imposer deux jours de fermetures... Le terme « négociation » paraît mal choisi...et le prétexte est incompréhensible : l'idée serait de palier aux lacunes dont on - nous a fait - aurait pu nous faire le reproche en cas d'attentats.
Des propos en totale contradiction avec les actes : la Direction a fait acter tout un tas de procédures en cas d'urgence via l'instance représentative.
En conséquence de quoi, quel est l'intérêt d'imposer l'absence de ponts à tous les collaborateurs dont l'immense majorité n'est pas assujettie aux mesures d'urgences ? Et en quoi cela est-il plus préjudiciable que les jours fériés ou les weekends ?
C'est en ce sens que j'ai adressé un mail à la Direction et solliciter de sa part une inflexion de sa position en espérant obtenir à minima trois jours de fermetures et trois jours volants ce qui paraît peu pour nous mais le bout du monde quand on voit la tournure qu'a pris "la négociation".
A l'heure où il est question de la qualité de vie au travail et du bien-être des salariés, demander aux managers et salariés de se mettre d'accord pour désigner ceux qui n'auront pas le droit aux ponts est une nouvelle preuve du contraste manifeste entre les paroles et les actes.
La Direction nous a proposé de nous réunir une nouvelle fois le 04 octobre...